vendredi 12 juillet 2013

Les divagations de Raoul : Métaphore éculée

Et l'on ne se reverra plus, je crois.
Pourtant tes yeux avaient promis.

~ * ~ 

Ces derniers jours  et c'est bien cela qui m'a fait sauter le pas et songer à écrire les divagations suivantes  je ressasse beaucoup. Du récent, du moins récent... des vieilles choses, pleines de la poussière de mes vieux refrains. La vie est toujours la même  la vie est toujours différente.

La guirlande de mes ruptures renvoie peu d'échos similaires. C'est une cacophonie. En fond, très estompé, les premières déconvenues amoureuses, les "Je pensais à une autre" qui m'ont poursuivie des années, et m'ont fait craindre mon ombre. Plus proche, avec la ligne rythmique, les amours par défaut, les amours sincères tout de même – celles qui s'accordaient pas si mal et qui se sont désaccordées... On les oublie un peu, parce que le reste est plus fort. On vit avec. Oh, il y a bien quelque chose qui hurle, en fond – un larsen, qu'on n'arrive pas à ne pas entendre... et qui fait grimacer, régulièrement... On l'entend bien trop mais l'on fait comme si ce n'était rien... Puis il y a la ligne mélodique qui se surajoute... Une petite musique en mélancolie : un air qui meurt doucement, dans un joli point d'orgue. Une petite harmonie qui se déchire. 



Et puis soudain le silence. Et c'est peut-être pire que tout, le silence.

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