Et l'on ne se reverra plus, je crois.
Pourtant tes yeux avaient promis.
~ * ~
Ces derniers jours – et c'est bien cela qui m'a fait sauter le pas et songer à écrire les divagations suivantes – je ressasse beaucoup. Du récent, du moins récent... des vieilles choses, pleines de la poussière de mes vieux refrains. La vie est toujours la même – la vie est toujours différente.
La guirlande de mes ruptures renvoie peu d'échos similaires. C'est une cacophonie. En fond, très estompé, les premières déconvenues amoureuses, les "Je pensais à une autre" qui m'ont poursuivie des années, et m'ont fait craindre mon ombre. Plus proche, avec la ligne rythmique, les amours par défaut, les amours sincères tout de même – celles qui s'accordaient pas si mal et qui se sont désaccordées... On les oublie un peu, parce que le reste est plus fort. On vit avec. Oh, il y a bien quelque chose qui hurle, en fond – un larsen, qu'on n'arrive pas à ne pas entendre... et qui fait grimacer, régulièrement... On l'entend bien trop mais l'on fait comme si ce n'était rien... Puis il y a la ligne mélodique qui se surajoute... Une petite musique en mélancolie : un air qui meurt doucement, dans un joli point d'orgue. Une petite harmonie qui se déchire.
Et puis soudain le silence. Et c'est peut-être pire que tout, le silence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire